donnez-leur vous-mêmes à manger

Dieu agit-il ?

Souvent, il nous semble que toutes les portes sont fermées. Nous baissons les bras et restons découragés. Un événement de l’Ancien Testament nous montre que Dieu ne cesse d’agir et qu’il nous reste toujours quelque chose à faire pour lui : “Ézéchias et tout le peuple se réjouirent de ce que Dieu avait bien disposé le peuple, car la chose se fit subitement.” (2Chron 29.36)

Son père, Achaz, avait dépouillé le temple de l’Éternel et en avait fermé les portes, laissant le peuple plongé dans une idolâtrie extrême. Par conséquent, Dieu avait retiré sa main protectrice et laissé les ennemis de Juda déporter une partie de la population. Achaz mourut dès l’âge de 36 ans.

Son fils Ézéchias l’a remplacé sur le trône à 25 ans et, bien qu’il avait eu un mauvais père et malgré l’inexpérience, “il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait David, son père” (2Chron 29.2 en fait, David était son ancêtre).

Mais comment Ézéchias pouvait-il relever les ruines de Juda et régner selon les principes de Dieu, alors que son peuple restait encore si attaché au culte païen ?

Humainement parlant, il était impossible de redresser la situation ! Pour nous aussi, les problèmes peuvent sembler insurmontables. Nous nous efforçons de les résoudre, mais sans résultat. Nous ne voyons plus que notre faiblesse et notre incapacité à corriger les choses.

Ainsi en était-il pour Ézéchias : il se tenait sur des ruines ! Par quel bout commencer ?

Quelle est la réforme la plus urgente ?

Ézéchias fit alors l’inattendu, dès le premier mois de son règne, car il s’est laissé guider par Dieu : Il ouvrit les portes du temple et les répara. Il purifia aussi le temple, ainsi que les ustensiles servant au culte. Pour lui, le plus important était que son peuple retrouve le chemin vers le Dieu d’Israël et réapprenne à le servir lui seul. L’heure était venue d’offrir des sacrifices à l’Éternel pour l’expiation des péchés du peuple (v. 21 à 24). Par ces petits pas, le roi ramena progressivement son peuple à servir à nouveau le Dieu qu’il avait abandonné. Une grande ferveur s’était déclenchée, une nouvelle consécration s’en était suivie et un réel réveil s’était produit ! Un processus de transformation s’était installé entraînant l’ensemble du peuple ! Ézéchias avait commencé par revenir lui-même à Dieu.

Enfants en colonie de vacances à Krasnoïarsk, heureux de leur Bible (cf. article suivant "Comment le message du salut atteint des familles pauvres en Sibérie"

Que peux-tu faire ?

Oui, que pouvons-nous faire ?
Nous mesurons nos limites, le fait que nous ne possédons pas de dons particuliers !

Rien ?

Si, nous pouvons faire ce que Dieu nous montre maintenant.
Allons réparer la porte, repeignons-la, balayons devant notre maison, ôtons la neige sur le trottoir de notre voisin…
Faisons des choses simples, dont nous savons qu’elles doivent être faites.

Commençons par prier pour notre quartier et pour notre pays.
Croyons-le : Dieu peut agir par de petites choses et produire des effets auxquels nous ne nous attendons pas.
Et parce que Dieu agit, nous connaîtrons la joie et nous verrons que cela vaut la peine de servir Jésus-Christ !

Plus le résultat sera inattendu, plus la joie sera grande !

C’est pourquoi : “Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le…” (Ecclésiaste 9.10a)

Alexander Janzen (abrégé de l'éditorial du bulletin de la FriedensBote, n°4/2019)

 

“Car nous sommes son ouvrage,
ayant été créés en Jésus-Christ
pour de bonnes œuvres,
que Dieu a préparées d’avance,
afin que nous les pratiquions.”

(Éph 2.10)