donnez-leur vous-mêmes à manger

Quelle valeur Jésus a-t-il pour toi ?

Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, tenant un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix ; et, pendant qu’il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête...
(Matthieu 26. 6-7, lire aussi 8-16)

De tout temps cette question de la valeur de Jésus a suscité des réponses très variées.
L’apôtre Paul était prêt à donner sa vie pour le nom du Seigneur Jésus (Act 21.13).
Pour d’autres, Jésus ne signifie rien ou très peu.
Judas a vendu Jésus pour 30 deniers, le prix d’un esclave mort (ou 30 sicles, cf. Exode 21.32 et Zacharie 11.13).

Pour la femme de notre texte la valeur du parfum qu’elle a répandu sur la tête de Jésus, importait peu – 300 deniers (Jean 12.5), qui pourtant représentait près du salaire annuel d’un ouvrier. Ce qui comptait pour elle, c’était la personne de son Seigneur. Elle a fait son geste par pur amour pour Lui. D’avance, elle a voulu embaumer son corps.
Lorsque Marie de Magdala et Salomé voulurent embaumer Jésus après sa mort, il était trop tard, le Seigneur était ressuscité ! (cf. Marc 16.1ss)

Il en va parfois de même dans notre service du Maître, nous pouvons manquer des occasions !

Ce récit nous place devant un choix personnel : quelle valeur Jésus a-t-il pour toi ?
Le méprises-tu, comme le faisaient les pharisiens et les autres conducteurs religieux de ce temps ?
Ou es-tu fâché contre lui parce qu’il ne t’a pas secouru comme tu le lui demandais ?
Ou t’est-il indifférent – ce qui est également une sorte de mépris ?

Par ailleurs crois-tu que Jésus-Christ est Dieu ?
Qu’il est mort à la croix pour toi ?
Reconnais-tu ses justes exigences envers toi, ton obéissance, ta vie ?
Est-il le Seigneur dans tous les domaines de ta vie ?

Comme Pierre le faisait alors, reconnaissons :
“Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.”
(Jean 6.68-69)

 

 

Extrait de l’éditorial de Michael Röhlig,
du numéro 3/2022 du bulletin Nachrichten